dimanche 29 avril 2007

Le débat Royal Bayrou

Selon Monsieur Raffarin: "Le débat UDF-PS, débat de partis, original dans nos institutions, s'est révélé, sur le fond, convenu, classique et sans imagination. Ce débat démontre que, décidément, le changement, c'est Nicolas Sarkozy qui l'incarne."
Tout d'abord, pour que chacun puisse se faire une opinion:


Mr Sarkozy, pour une raison mystérieuse, ne veut depuis le début de cette campagne participer à aucun débat. Certains de ses soutiens - Mr Santini par exemple - vont jusqu'à affirmer que débattre est antidémocratique et anticonstitutionnel. Curieuse conception de la Démocratie, et curieuse lecture de la Constitution. Le débat ayant eu lieu, attendons donc que Mr Santini porte l'affaire devant le Conseil Constitutionnel, seul juge en la matière.

Des divergences ont été constatées sans concessions et de nombreuses convergences ont été précisées sans compromissions. Les deux candidats se sont livrés à un dialogue ouvert pendant que certains, à l'UMP, pratiquent le débauchage de parlementaires UDF qui craignent pour leur siège à l'assemblée.

Monsieur Sarkozy a déclaré devant les caméras: "les deux autres sont en train de bavasser dans un grand hôtel parisien avec les élites, moi mon hôtel c'est l'usine..." et nous a ressassé sa conception "footballistique" du second tour d'une élection présidentielle. Cette manière de caractériser le dialogue démocratique qu'ont tenu Ségolène Royal et François Bayrou en sus des menaces à peine voilées de l'UMP parait totalement contre-productive.

Ce débat aura apporté au moins deux choses:

Une perception plus claire pour les électeurs indécis de la personnalité de Ségolène Royal, occasion que Nicolas Sarkozy a refusé de leur donner.

Et pour nombreux d'entre nous, un goût plus prononcé encore pour une Démocratie respectueuse, ouverte et surtout innovante. En attendant le 2 mai....

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